Poésie classique de la Chine et du Japon  

 

 à, de, en, par, (patronyme)
tián  
cǎi  cueillir, extraire, (clé 165)
huā  fleur, multicolore, coton, dépenser
rén  homme, (clé 9)
 soi-même, de, depuis, certainement. (clé 132)
yán  parole, parler, (clé 149)
xiāngsì  semblable, analogue
míng  clair, brillant, suivant, Ming (dynastie: 1368-1644)
yìzhāo  une fois
西  ouest, (clé 146: couvercle)
 entrer dans, adhérer, (clé 11)
 à tort et à travers, barbe, (patronyme)
zhōng-měi  sino-américain
 femme, (clé 38)
duō  nombreux, beaucoup, trop, combien?
xiū  avoir honte, être timide
 mourir
nǎi  être, donc
zhī  savoir
hàn  chinois, homme, Han (dynastie: -206 à 220)
dì / de  terre, sol / [complément adverbial]
míng  nom, titre, connu, [personne, étudiant, soldat]
zhōng / zhòng  milieu, centre, au milieu de / atteindre, réussir, frapper
 sans, (clé 71)
 approuver, pouvoir, mériter, mais, très
fāng  direction, carré, [objet carré], (clé 70)
 comparer, rivaliser avec, considérer comme, par rapport à, Belgique, (clé 81)
dān  rouge, vermillon, pilule
qīng  bleu vert, noir, jeune, Qinghai, (clé 174)
néng  pouvoir, être capable, talent, énergie
lìng  ordre, loi, imposer, faire faire, saison
chǒu  laid, vilain, scandaleux, 2e des 12 rameaux terrestres (bœuf)
zhě  (suffixe nominal)
yán  sel
fān  tourner, fouiller, franchir, se multiplier, traduire
zài  à, en, se trouver à, être (dans un lieu), être en train de
shēn  profond, foncé
gōng  palais
 village, dans, dedans, li, (clé 166)
zìgǔ  depuis l'antiquité
 (jaloux)
é  papillon de nuit
méi  sourcil, marge supérieure d'un livre
shā  sable
mái / mán  enterrer / se plaindre
齿 chǐ  dent, (clé 211)

李白 . 于阗采花
Li Bai . Quand les femmes de Yutian cueillaient des fleurs

于阗采花人。
自言花相似。
明妃一朝西入胡。
胡中美女多羞死。
乃知汉地多名姝。
胡中无花可方比。
丹青能令丑者妍。
无盐翻在深宫里。
自古妒蛾眉。
胡沙埋皓齿。


Quand les femmes de Yutian cueillaient des fleurs,
Jadis, elles disaient: ces fleurs nous ressemblent;
Mais lorsqu'un matin la fiancée du palais des Han arriva d'Occident,
Il y eut, en Tartarie, beaucoup de belles filles qui moururent de honte.

Elles voyaient que parmi les belles filles, si nombreuses dans le pays des Han,
Il en est auxquelles nulle fleur de Tartarie ne saurait se comparer.
La beauté fut trahie par les portraits menteurs d'un peintre perfide,
Tandis qu'au fond d'un palais, Wuyan vécut paisiblement.

De tout temps les charmantes filles ont eu cruellement à souffrir de l'envie,
Aussi les sables de la Tartarie reçurent-ils le beau corps de Zhaoxun.

(Traduction de Hervey-Saint-Denys)

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