Économie et société : Schémas et Modèles
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L’équilibre du marché en situation de concurrence
S’il y avait concurrence, le prix du marché serait de 8 $ et la quantité produite, de 60 unités (point C). La concurrence oblige les entreprises à se conformer au prix du marché.
Les recettes totales en situation de concurrence
Lorsqu’il y a concurrence, les recettes totales des entreprises sont égales à P × Q = 8 $ × 60 = 480 $. Elles correspondent à l’aire du rectangle délimité par l’origine des axes et le point C.
Les recettes du monopole
Le monopole possède une certaine marge de manœuvre par rapport à l’entreprise soumise à la concurrence. Il peut augmenter son prix (à 10 $, par exemple : point M) car, même s’il se prive de quelques clients (il ne vend plus que 50 unités au lieu de 60), ses recettes augmentent (elles sont de 50 × 10 $ = 500 $ au lieu de 60 × 8 $ = 480 $ s’il avait dû respecter le prix du marché concurrentiel).
Les limites à l’augmentation des prix du monopole
Contrairement à la croyance populaire, le monopole ne peut vendre à n’importe quel prix, car il est soumis la la loi de la demande. Chaque fois qu’il augmente son prix, il perd des clients (et prive une partie de la population de biens souvent très utiles). Si le monopole va trop loin, il finira par vendre très cher à … personne! Au point X, par exemple, on constate que ses recettes sont déjà moins élevées qu’au point M.
Complément au manuel Économie et société, Pour mieux comprendre le monde,
Alain Dumas & Renaud Bouret, Éditions Fides, Montréal, 2019.
© Renaud Bouret.