Poésie classique de la Chine et du Japon  

 

qiū  automne
 penser, réfléchir
yàn / yān  hirondelle / (patronyme)
zhī  soutenir, toucher, payer, [tige, objet à tige], (clé 65)
huáng  jaune, (patronyme), rater, (clé 201)
 feuille, feuillage, (patronyme)
luò / là / lào  descendre, tomber, être chargé de / laisser, oublier
 un, (clé 1)
zuò / zuō / zuó  se lever, produire, faire / atelier
shì  (famille), patronyme, (clé 83: fief)
qiè  concubine, (seconde ou troisième femme)
wàng  regarder au loin, espérer
bái  blanc, en vain, (patronyme), (clé 106)
dēng  poser les pieds sur, pédaler, monter, gravir, publier, inscrire
tái  table, scène, terrasse, station, [machine, appareil], Taiwan
 soi-même, de, depuis, certainement. (clé 132)
hǎi  mer, (patronyme)
shàng  sur, monter, partir pour, précédent
 émeraude, bleu vert
yún  nuage, raconter
duàn  se rompre, juger
yuè  lune, mois, (clé 74)
chū  sortir, dépasser, donner, survenir
dān / shàn  drap, feuille, simple, impair / (patronyme)
 à, de, en, par, (patronyme)
sè / shǎi  couleur, expression du visage, variété, (clé 139)
lái  venir, arriver, laisser, aller, apporter, prochain
chán  cigale
shēng  son, bruit, voix
 à tort et à travers, barbe, (patronyme)
bīng  soldat
shā  sable
sāi / sài / sè  remplir, boucher, bourrer / point stratégique à la frontière / (obstruer)
 fermer, unir ses forces, unir, tout, convenir, équivaloir
hàn  chinois, homme, Han (dynastie: -206 à 220)
使 shǐ  utiliser, faire faire, envoyer
 jade, (clé 96)
guān  fermer, passe
huí  revenir, nation Hui
zhēng  réquisitionner, lancer une expédition, solliciter, preuve
 invité, client
 sans, (clé 71)
guī  retourner, rentrer, rendre, restituer, (patronyme)
 soleil, jour, (clé 72)
kōng / kòng  vide, ciel, air, en vain / loisir, libre
bēi  triste, affligé, chagriné
cǎo  herbe, paille, peu lisible, négligent
cuī  détruire, briser, ruiner

李白 . 秋思
Li Bai . Pensées d’automne

燕支黄叶落。 ( 燕支一作阏氏 )
妾望白登台。 ( 白一作自 )
海上碧云断。 ( 海上一作月出 )
单于秋色来。 ( 单于一作蝉声 )
胡兵沙塞合。
汉使玉关回。
征客无归日。
空悲蕙草摧。


Voici déjà le temps où, dans la montagne, on voit tourbillonner les feuilles jaunies,
Montons en haut de cette tour, d’où la vue peut s’étendre au loin.
Du côté de la mer, des nuages gris allongent leurs formes déchirées;
Partout c’est l’automne qui s’annonce à nos yeux attristés.

Les hordes tartares s’amoncellent aux frontières du Gobi.
Hélas! voilà l’ambassadeur des Han qui revient par la porte de jade;
Reviendront-ils un jour ceux que la guerre réclame!
Le parfum de la fleur se consume dans le vide; sa tête se penche, elle dépérit.

(Traduction de Hervey-Saint-Denys)

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