秋 qiū automne
思 sī penser, réfléchir
燕 yàn / yān hirondelle / (patronyme)
支 zhī soutenir, toucher, payer, [tige, objet à tige], (clé 65)
黄 huáng jaune, (patronyme), rater, (clé 201)
叶 yè feuille, feuillage, (patronyme)
落 luò / là / lào descendre, tomber, être chargé de / laisser, oublier
一 yī un, (clé 1)
作 zuò / zuō / zuó se lever, produire, faire / atelier
氏 shì (famille), patronyme, (clé 83: fief)
妾 qiè concubine, (seconde ou troisième femme)
望 wàng regarder au loin, espérer
白 bái blanc, en vain, (patronyme), (clé 106)
登 dēng poser les pieds sur, pédaler, monter, gravir, publier, inscrire
台 tái table, scène, terrasse, station, [machine, appareil], Taiwan
自 zì soi-même, de, depuis, certainement. (clé 132)
海 hǎi mer, (patronyme)
上 shàng sur, monter, partir pour, précédent
碧 bì émeraude, bleu vert
云 yún nuage, raconter
断 duàn se rompre, juger
月 yuè lune, mois, (clé 74)
出 chū sortir, dépasser, donner, survenir
单 dān / shàn drap, feuille, simple, impair / (patronyme)
于 yú à, de, en, par, (patronyme)
色 sè / shǎi couleur, expression du visage, variété, (clé 139)
来 lái venir, arriver, laisser, aller, apporter, prochain
蝉 chán cigale
声 shēng son, bruit, voix
胡 hú à tort et à travers, barbe, (patronyme)
兵 bīng soldat
沙 shā sable
塞 sāi / sài / sè remplir, boucher, bourrer / point stratégique à la frontière / (obstruer)
合 hé fermer, unir ses forces, unir, tout, convenir, équivaloir
汉 hàn chinois, homme, Han (dynastie: -206 à 220)
使 shǐ utiliser, faire faire, envoyer
玉 yù jade, (clé 96)
关 guān fermer, passe
回 huí revenir, nation Hui
征 zhēng réquisitionner, lancer une expédition, solliciter, preuve
客 kè invité, client
无 wú sans, (clé 71)
归 guī retourner, rentrer, rendre, restituer, (patronyme)
日 rì soleil, jour, (clé 72)
空 kōng / kòng vide, ciel, air, en vain / loisir, libre
悲 bēi triste, affligé, chagriné
草 cǎo herbe, paille, peu lisible, négligent
摧 cuī détruire, briser, ruiner
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李白 . 秋思
Li Bai . Pensées d’automne
燕支黄叶落。 ( 燕支一作阏氏 )
妾望白登台。 ( 白一作自 )
海上碧云断。 ( 海上一作月出 )
单于秋色来。 ( 单于一作蝉声 )
胡兵沙塞合。
汉使玉关回。
征客无归日。
空悲蕙草摧。
Voici déjà le temps où, dans la montagne, on voit tourbillonner les feuilles jaunies,
Montons en haut de cette tour, d’où la vue peut s’étendre au loin.
Du côté de la mer, des nuages gris allongent leurs formes déchirées;
Partout c’est l’automne qui s’annonce à nos yeux attristés.
Les hordes tartares s’amoncellent aux frontières du Gobi.
Hélas! voilà l’ambassadeur des Han qui revient par la porte de jade;
Reviendront-ils un jour ceux que la guerre réclame!
Le parfum de la fleur se consume dans le vide; sa tête se penche, elle dépérit.
(Traduction de Hervey-Saint-Denys)
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