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戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 端午节Duānwǔjié:fête des Bateaux-dragons, Fête du double cinq (le 5 du 5e mois lunaire) 爆竹bàozhú:pétard 风俗fēngsú:coutume, mœurs 兽shòu:animal, bête 凶猛xiōngměng:féroce, sauvage, violent 隔gé:séparer, distancer 作恶zuò'è:faire le mal 躲duǒ:cacher, se dérober, fuir, éviter 聚jù:se réunir 聊天liáo=tiān:bavarder 防fáng:protéger, prévenir, défendre 袭击xíjī:attaquer par surprise, raid 习俗xísú:coutume, usage 熬āo / áo:faire bouillir / mijoter, souffrir, endurer 守shǒu:garder, défendre, respecter, observer, surveiller, protéger 赶紧gǎnjǐn:vite, en hâte 祝贺zhùhè:féliciter, souhaiter 逐渐zhújiàn:graduellement 警惕jǐngtì:rester vigilant, être sur ses gardes 除夕chúxī:la veille du jour de l'an 帘lián:rideau, store 碎suì:cassé, brisé, morcelé, minime 玩耍wánshuǎ:jouer, s'amuser 儿童értóng:enfant 桃符táofú:devises parallèles du Nouvel An chinois 描写miáoxiě:décrire, peindre 典型diǎnxíng:modèle, exemple, typique
As-tu déjà passé une fête traditionnelle en Chine ? Par exemple
la Fête de la Clarté, la Fête du Dragon, La Fête de la Mi-Automne etc. Parmi
les fêtes traditionnelles la Fête du Printemps est la plus importante, et c'est
la plus fêtée par les Chinois. La Fête du Printemps est aussi appelée
"Nian" (An). Lors du nouvel an (suivant le calendrier lunaire) les
Chinois apposent des sentences parallèles rouges, allument des pétards, rendent
visite à la famille et aux amis, ces habitudes coutumières sont d'origine
légendaires. D'après une légende, il y a longtemps, très longtemps il existait
en Chine un monstre (une étrange bête) appelé "Nian", une corne sur
la tête, très cruel, tout le monde le craignait énormément. Tous les 365 jours
soit une période d'un an, il sortait commettre des méfaits, par conséquent
lorsque ce jour arrivait tout le monde se cachait dans la maison, fermait la porte
de la cour à double tour, et le repas terminé n'osait pas aller se coucher,
mais réunis, discutaient du moyen de se protéger de l'attaque de
"Nian". Cela deviendra la coutume "la veillée de l'attente de
Nian". le jour suivant cette veillée commençait une année nouvelle , on se
précipitait pour aller ouvrir la porte de la cour, on se félicitait
mutuellement de n'avoir pas été dévoré par la bête. Ce jour paisible se
renouvela de nombreuses années, peu à peu la vigilance de chacun s'affaiblit.
Soudain lors d'une veille du nouvel an "Nian" attaqua
un village. La plupart des villageois furent dévorés, seuls une famille qui
avait suspendu des rideaux rouges et revêtu des vêtements rouges de jeunes
mariées ainsi que de jeunes qui s'étaient amusés à faire des feux de bâtons de
bambous à l'entrée du village furent sains et saufs. Par la suite les gens
surent que "Nian"était effrayé par trois sortes de choses: la couleur
rouge, ce qui brille et le bruit. A daté de ce jour chaque famille colle des
papiers rouges, suspend des lampes rouges et allume des pétards lors de la
veillée du jour de l'an (du calendrier lunaire).
Écrire "le bruit des pétards chasse l'ancien, avec les
sentences parallèles le renouveau se fait sentir partout" est
représentatif du nouvel an chinois.
(Traduction : Martine Chardayre)
戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 馅儿xiànr:farce, hachis 西红柿xīhóngshì:tomate 寓yù:résidence 俗话súhuà:locution populaire 腾téng:faire de la place pour quelqu'un, évacuer 伴随bànsuí:accompagner, suivre 噼啪pīpā: 鞭炮biānpào:pétard 习俗xísú:coutume, usage 圣shèng:sage, saint, grand maître 张仲景Zhāng Zhòngjǐng:(médecin de la dynastie des Han, 150-219) 长沙Chángshā:(capitale, 湖南) 守shǒu:garder, défendre, respecter, observer, surveiller, protéger 卸任xièrèn:quitter ses fonctions, être déchargé de ses fonctions 恰好qiàhǎo:juste, justement 耳朵ěrduo:oreille 药材yàocái:ingrédients pharmaceutiques 熬āo / áo:faire bouillir / mijoter, souffrir, endurer 碎suì:cassé, brisé, morcelé, minime 恩ēn:bienveillance, faveur 包含bāohán:contenir, renfermer, inclure 辞cí:ode, prendre congé, fuir, donner sa démission 俗sú:coutume, populaire, grossier 谐音xiéyīn:homonyme 象征xiàngzhēng:symboliser, symbole
Avez-vous déjà goûté aux raviolis chinois? Les raviolis ont de
nombreux parfums, farcis à la viande de porc, à la viande de mouton, aux
tomates… À quelles sortes de raviolis avez-vous déjà goûté? Que
connaissez-vous de la signification des raviolis? Ci- dessous nous allons
découvrir ensemble la légende chinoise de cet aliment
Les raviolis nommés aussi "shuijiao" sont un
plat traditionnel typique de l'ethnie Han, particulièrement répandu dans le
Nord de la Chine. Un dicton dit: "Par grand froid, par petit froid,
mangeons des raviolis pour passer le Nouvel An". A l'occasion de la fête
du Printemps les familles se réunissent pour partager un plat fumant de
raviolis au son des crépitements des pétards qui explosent dehors pour
accueillir l'année nouvelle. C'est la coutume transmise jusqu'à nos jours pour
passer le Nouvel An dans le Nord de la Chine.
Selon une légende un "sage-médecin" nommé Zhang
Zhong Jing serait à l'origine de cette coutume. La légende raconte que du temps
qu'il fut gouverneur de Changsha (capitale du Henan) il était très aimé et
respecté du peuple. Il fut relevé de ses fonctions un jour de solstice d'hiver
où il faisait un froid terrible, où en grand nombre les gens avaient contracté
la fièvre typhoïde et des maux d'oreilles causés par le froid. Le savoir
médical de Zhang Zhong Jing était remarquable de plus il aimait le peuple,
c'est pourquoi il fit mijoter une soupe composée de viande de mouton et de
produits médicinaux puis il enveloppa cette viande hachée dans de la pâte pour
former des aliments en forme d'oreille et les distribua au gens (pour qu'ils
les mangent). Ils mangèrent des raviolis depuis ce jour de solstice jusqu'au
Jour de l'An et petit à petit se rétablirent. Par la suite en souvenir de ce
grand bienfait et de la grande sagesse de Zhang Zhong Jing peu à peu la coutume
de manger des raviolis au solstice d'hiver s'est établie.
Manger des raviolis le dernier jour de l'année lunaire
comporte en plus la signification de "balayer l'ancien, accueillir le
nouveau" car le soir du 30 quand à minuit l'ancienne année s'achève
l'année nouvelle commence, c'est le moment "jiao zi" (jiao point
d'intersection, rencontre et zi première période), ces deux mots sont homonymes
donc manger des raviolis symbolise les souhaits, l'espoir d'une excellente
nouvelle année. Ainsi les gens du Nord de la Chine mangent des raviolis,
allument des pétards, collent des sentences parallèles, chassent l'ancienne
année, accueillent la nouvelle et la débutent dans une chaude ambiance
débordante d'enthousiasme.
(Traduction : Martin Chardayre)
戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 皆jiē:tout, sans exception 愉悦yúyuè:joie 家喻户晓jiāyù-hùxiǎo:être connu de tous 美丽měilì:beau 闭月羞花bì yuè xiū huā:d'une beauté ravissante, belle à éclipser la lune et à faire honte aux fleurs 沉鱼落雁chén yú luò yàn:d'une ravissante beauté, belle à faire plonger les poissons et à faire atterrir les oies 貌mào:physionomie 闭bì:fermer, boucher, clore, retenir 羞xiū:avoir honte, être timide 沉chén:couler, s'affaisser, prendre un air sévère, sombre, lourd 落luò / là / lào:descendre, tomber, être chargé de / laisser, oublier 雁yàn:oie sauvage 貂diāo:martre 蝉chán:cigale 拜bài:adorer, faire une révérence, faire une visite de politesse 祈祷qídǎo:prière 一阵yízhèn:un coup, une rafale 遮zhē:dissimuler, obstruer 幕mù:rideau, écran, voile, acte 恰好qiàhǎo:juste, justement 羞愧xiūkuì:honteux et confus 躲duǒ:cacher, se dérober, fuir, éviter 唐táng:Tang (dynastie: 618-907), (patronyme) 杨yáng:peuplier, (patronyme) 环huán:boucle d'oreille, anneau, chaînon, entourer, environner, point 皇宫huánggōng:palais impérial 宫gōng:palais 花瓣huābàn:pétale 收缩shōusuō:se contracter, réduire 害羞hàixiū:être timide, avoir honte 最终zuìzhōng:final, ultime 宠chǒng:accorder ses faveurs à quelqu'un, choyer 含hán:garder dans la bouche, contenir, inclure 西施Xīshī:(femme de l'antiquité célèbre pour sa beauté) 昭zhāo:(clair) 君jūn:souverain, monsieur, tu 弹dàn / tán:cartouche / rebondir, tapoter, jouer (clavier, guitare) 琴qín:luth, instrument à corde ou à clavier 悦耳yuè'ěr:agréable à l'oreille, mélodieux, harmonieux 大雁dàyàn:oie sauvage 翅膀chìbǎng:aile 跌落diēluò:tomber, baisser 有趣yǒuqù:intéressant, amusant, passionnant 倾qīng:incliner, pencher, tendance, s'écrouler, verser, s'employer à
L'on dit souvent: "Tous les hommes aiment la beauté", tout le monde sans exception apprécie ce qui est beau, hommes ou choses, car cela est toujours porteur de plus de joie. La Chine est riche en légendes où il est question de personnages très beaux, parmi ces légendes "si da mei ren" ou " Les quatre Beautés" est la plus célèbre. Savez-vous qui sont ces célèbres beautés? Aimeriez-vous en savoir plus à leur sujet? Je vais vous le conter.
En Chine lorsque l'on veut dire à une fille qu'elle est très jolie on utilise souvent les expressions: "éclipse la lune", "rend confuses les fleurs", "fait couler les poissons", "fait chuter les oies en plein vol". Ces expressions se réfèrent à quatre célèbres beautés chinoises.
"Éclipse la lune illustre la légende de Diao Chan saluant la lune. Une légende de la Chine antique relate qu'un jour, à l'époque des Printemps et des Automnes alors que Diao Chan priait la lune au fond d'un parc fleuri un coup de vent survint qui fit couvrir la lune par un nuage. Ce voile arriva à point pour que le Maître des lieux s'en aperçoive, alors il proclama partout la beauté de Diao Chan estimant que sa beauté pouvait rivaliser avec celle de la lune, la lune se cachant confuse derrière les nuages.
"Rend les fleurs confuses" fait référence à Yang Yu Huan de l'époque des "Tang". C'était une concubine du palais impérial. Un jour dans le parc floral elle toucha une fleur, cette fleur se referma et ses feuilles s'enroulèrent, à ce moment précis une femme du palais s'en aperçut et pour cette raison elle déclara avec les autres gens du palais Yang Yu Huan plus belle que les fleurs, devant elle les fleurs confuses, baissent la tête. Par la suite cette rumeur parvint aux oreilles de l'empereur et finalement Yang Yu Huan devint la concubine favorite grâce à sa beauté. D'autre part la fleur touchée par Yang Yu Huan est le "mimosa pudica".
"Fait couler les poissons" se rapporte à Xi Shi, on raconte que que Xi Shi faisait la lessive au bord de l'eau quand les poissons voyant sa beauté en oublièrent de nager et coulèrent au fond de l'eau.
"Fait chuter les oies" il s'agit ici de Wang Zhao Jun, sa musique était si harmonieuse qu'elle conduisit un vol d'oies qui l'entendirent à en oublier de battre des ailes aussi s'écrasèrent-elles sur le sol.
C'est vraiment à partir de ces légendes intéressantes que les quatre Beautés tinrent de plus en plus de place dans l'esprit des Chinois les expressions "biyue", "xiuhua", "chenyu" et "luoyan" devinrent alors synonymes de "grande beauté". Bien entendu la Chine a d'autres légendes de personnages très beaux, par exemple: "Qingguoqingcheng" (litt. ruiner le pays, anéantir la ville -->beauté ravageuse), à l'occasion tout le monde peut en chercher l'explication.
(Traduction : Martine Chardayre)
孟姜女Mèng Jiāngnǚ:(personnage légendaire de l'époque des Qin) 戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 遗迹yíjī:vestiges, ruines 中华zhōnghuá:Chine 象征xiàngzhēng:symboliser, symbole 奇迹qíjī:miracle, prodige 自豪zìháo:fier 甘肃Gānsù:(province, 陇) 嘉jiā:bon, splendide, louer 峪yù:(vallée) 内蒙古Nèiměnggǔ:Mongolie intérieure 陕西Shǎnxī:(province, 秦) 宁夏Níngxià:(région autonome, 宁) 巍wēi:(élevé) 茫茫mángmáng:immense, vaste 跨kuà:enjamber, enfourcher 浩hào:(vaste) 沙漠shāmò:désert 奔bēn / bèn:courir vite, se hâter, fuir, au galop / se diriger vers 苍cāng:vert bleu, gris 茫máng: 凡是fánshì:tout, n'importe quoi 磅礴pángbá:grandiose 气势qìshì:force, puissance, élan 宏伟hóngwěi:grandiose 规模guīmó:échelle, envergure, dimension 震撼zhènhàn:ébranler 机械jīxiè:machine, mécanique 艰苦jiānkǔ:dur, ardu, pénible 异常yìcháng:étrange, exceptionnel, extrêmement 浩大hàodà:vaste, grandiose, immense 筑zhù:construire 纷纷fēnfēn:en masse, pêle-mêle 死亡sǐwáng:mourir, mort, décès, mortalité 孟mèng:le premier mois (de la saison) 姜jiāng:gingembre, (patronyme) 葫芦húlu:calebasse 秧yāng:pousse, plant, semis 娃娃wáwa:bébé, poupon 抚养fǔyǎng:élever, entretenir 婿xù:gendre 测cè:arpenter, mesurer, sonder 丈夫zhàngfu:mari 抓zhuā:saisir, prendre, arrêter, attirer, griffer 终于zhōngyú:finir par, en arriver à, finalement 悲痛bēitòng:affligé, chagrin 欲yù:désir, envie, vouloir 绝jué:couper, épuisé, unique, extrême, aucunement 泉quán:source, fontaine 涌yǒng:jaillir, émerger 惊天动地jīngtián-dòngdì:qui ébranle le ciel et la terre 倒塌dǎotā:s'écrouler, s'effondrer 寻xún / xín:chercher 凄凉qīliáng:triste, morne, lugubre 毅力yìlì:volonté, énergie, persévérance 凤凰fènghuáng:phénix 庙miào:temple des ancêtres, temple
La Grande Muraille, vestige historique de la Chine est l'un des symboles de la civilisation chinoise, et une des sept nouvelles merveilles du monde. Dès que l'on mentionne la Grande Muraille tous les Chinois ressentent de la fierté.
La Grande Muraille se trouve au nord de la Chine, elle s'élève de l'est à l'ouest de Shanhaiguan dans la province du Hebei jusqu'à Jiayuguan dans la province du Gansu traversant le Hebei, la municipalité de Pékin, la Mongolie intérieure, le Shanxi, le Shaanxi, le Ningxia, le Gansu soit sept provinces, municipalité ou région autonome, en tout une longueur de 13300 li (7300km) c'est pourquoi elle fut nommée "la Grande Muraille de 10000 li". La Grande Muraille ressemble à un énorme dragon franchissant les majestueuses chaînes de montagnes, traversant les vastes plaines, enjambant les déserts immenses jusqu'à se jeter dans l'océan sans limite. De tous temps quiconque est allé à la Grande Muraille est bouleversé par sa majesté et sa magnifique envergure.
La Grande Muraille fut principalement construite durant la Chine ancienne, à cette époque les technologies avancées de notre temps n'existaient pas, tous les ouvrages reposaient donc sur le labeur du peuple qui travaillait de ses mains, la construction fut extrêmement pénible, la réalisation particulièrement grandiose et pour cela de nombreux ouvriers périrent.
Parmi les légendes populaires la plus célèbre est "Meng Jiang Nu verse des pleurs à la Grande Muraille ".
La légende raconte qu'autrefois deux vieillards, l'un Meng l'autre Jiang qui étaient voisins cultivaient ensemble des courges dans une cour. Un jour un plant donna une grosse courge, après l'avoir ouverte à l'aide d'un couteau ils découvrirent un bébé fille blanc et joufflu, , les deux vieillards nommèrent l'enfant "Meng Jiang Nu" et l'élevèrent ensemble. Quand Meng Jiang Nu fut grande ils choisirent un fiancé en vue de la marier. Cependant le bonheur est aussi imprévisible que le temps, qui aurait pu savoir que le jour même du mariage l'époux de Meng Jiang Nu serait enrôlé par l'empereur et envoyé bâtir la Grande Muraille. Au bout d'une année le mari de Meng Jiang Nu n'avait toujours pas donné de ses nouvelles.
Pendant ce temps Meng Jiang Nu qui perdait le boire et le manger décida finalement de partir à la recherche de son mari. Elle prit la route en emportant nourriture et vêtements pour son mari. Après avoir traversé de nombreux périls elle parvint enfin au pied de la Grande Muraille. Mais après s'être informée elle découvrit que son mari était mort d'épuisement lors de la construction de la Grande Muraille . Elle en fut extrêmement affligée, anéantie et pleurait comme une fontaine, bouleversée. Alors à l'endroit où elle pleurait la Grande Muraille s'effondra, pour finalement s'écrouler sur plus de 400 km (800li).
Plus tard en souvenir de Meng Jiang Nu l'épouse qui avait recherché son mari avec endurance et désespoir on construisit à l'est et à environ 6 km de la ville de Shanhaiguan sur le mont Phénix le temple de Meng Jiang Nu.
(Traduction : Martine Chardayre)
扁鹊Biǎn Què:Bian Que (médecin chinois de l'antiquité) 戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 亚洲Yàzhōu:Asie 乃至nǎizhì:même, mais encore 韩国Hánguó:Corée (du Sud) 涌现yǒngxiàn:surgir, se distinguer 诸如zhūrú:comme, tel que 华huá:Chine, (patronyme) 张仲景Zhāng Zhòngjǐng:(médecin de la dynastie des Han, 150-219) 珍zhēn:précieux, rare 津jīn:gué, salive, sueur, moite, Tianjin 精湛jīngzhàn:consommé, exquis 称呼chēnghu:appeler, appellation 救死扶伤jiùsǐ-fùshāng:sauver les mourants et soigner les blessés 创造chuàngzào:créer, accomplir, produire 诊断zhěnduàn:diagnostiquer 尊称zūnchēng:donner le titre de, appellation respectueuse 虢guó: 棺guān:cercueil 宫gōng:palais 询问xúnwèn:questionner, interroger 详细xiángxì:détaillé, minutieux 症状zhèngzhuàng:symptôme 救活jiùhuó:ramener à la vie 磨mó / mò:frotter, aiguiser, tourmenter / moudre, moulin, tourner 穴位xuéwèi:point d'acupuncture 扎zā / zhā / zhá:nouer / piquer, se plonger 苏醒sūxǐng:revenir à soi 尸shī:corps, cadavre, (clé 44) 厥jué:perdre conscience 症zhèng:maladie 有趣yǒuqù:intéressant, amusant, passionnant
En Chine êtes-vous déjà allés consulter un médecin pratiquant la médecine traditionnelle ou avez-vous déjà pris des remèdes de médecine traditionnelle chinoise? La médecine traditionnelle chinoise montre à la Chine la tradition de la médecine, c'est une discipline médicale différente et indépendante de la médecine de notre époque qui a développé une influence très grande en Asie et dans le monde, le Japon, la Corée du Sud, la Corée du Nord, le Vietnam ont tous les mêmes principes fondamentaux. Parmi les ouvrages de théorie de la médecine traditionnelle chinoise les plus célèbres sont les quatre classiques de la médecine traditionnelle chinoise: le "Classique interne de l'Empereur Jaune", le "Classique des difficultés", le "Traité des maladies fébriles(causées par le froid) et des maladies diverses", le "Classique de la matière médicale du Laboureur Céleste". Dans l'histoire de la médecine traditionnelle chinoise parmi une foule de médecins réputés se distinguent Bian Que, Hua Tuo, Zhang Zhong Jing ainsi que Li Shi zhen? Tous ont laissé beaucoup de principes derrière eux et les gens ont plaisir à évoquer l'histoire ancienne et légendaire , aujourd'hui débutons donc en parlant de Bian Que.
Bian Que vécut à l'époque des Printemps et des Automnes/ des Royaumes Combattants dans le royaume Qin son vrai nom était (Qi) Yueren. Son grand art médical lui valut d'obtenir par les gens de son époque le surnom d'un médecin-miracle des légendes de l'antiquité: "Bian Que". Bian Que est le fondateur légendaire de la médecine traditionnelle chinoise, voyageant partout, sauvant de la mort et soignant les blessures et de surcroit établissant les méthodes de diagnostic utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise: observation, auscultation et olfaction, interrogation , prise du pouls. Plus tard il fut honoré comme père de la médecine traditionnelle. Le récit "Qisihuisheng" (celui qui ramène la vie) illustre sa grande habileté dans l'exercice de son art.
Selon la légende Bian Que voyageait et alors qu'il passait par Guo il apprit la récente mort subite du prince héritier. Il s'informa d'une façon détaillée des symptômes de la maladie du prince auprès des officiels du palais et ayant obtenu l'accord du roi il pria son disciple de lui polir des aiguilles puis il les planta dans les points d'acupuncture du prince, au bout d'un court moment celui-ci revint à lui et après avoir pris des décoctions médicales durant vingt jours il fut tout à fait rétabli.
Depuis ce fait la rumeur courut que Bian Que avait le pouvoir de ressusciter les gens et fut reconnut comme médecin-miracle , mais Bian Que le démentait, il signalait le cas du prince comme étant simplement une perte de conscience et que les gens réellement décédés ne peuvent pas ressusciter.
C'est la célèbre légende "Celui qui ramène la vie", il y a énormément de récits très intéressants à propos de Bian Que et de la médecine traditionnelle chinoise, plus tard nous aurons l’occasion de les partager.
(Traduction : Martine Chardayre)
四季sìjì:les quatre saisons 丁dīng:adulte, membre d'une famille, D, 4e des 10 Troncs célestes, dé, cube 涛tāo:grosses vagues, lames 欣赏xīnshǎng:admirer, contempler, apprécier 窜cuàn:fuir, détaler, s'introduire 赖lài:dépendre de, compter sur 爽shuǎng:clair, serein 季节jìjié:saison 生机shēngjī:vie, vitalité 萌发méngfā:germer, pousser 生机勃勃shēngjībóbó:plein de vie 谚语yànyǔ:proverbe, dicton 哦ó / ò:oh! [exclamation de doute / compréhension] 稻谷dàogǔ:paddy 蔬菜shūcài:légumes 辛勤xīnqín:laborieux 终于zhōngyú:finir par, en arriver à, finalement 溢yì:déborder, excessif 愉悦yúyuè:joie 秋高气爽qiū gāo qì shuǎng:ciel dégagé et air vivifiant de l'automne 炎热yánrè:torride, brûlant 严寒yánhán:froid rigoureux 薄báo / bó:mince, faible / mince, peu, petit 涂tú:enduire, barrer, raturer 防晒fángshài:antisolaire 霜shuāng:givre, gelée blanche, crème 汗hàn:sueur 淋lín:asperger, arroser
YY : Xin Tao , quelle est la chanson que tu es en train d’écouter ?
XT : Je suis entrain d’écouter la chanson des quatre saisons par le groupe « Les fleurs ».
YY : Les chansons du groupe « Les Fleurs » sont bonnes, moi aussi j’apprécie ce groupe.
XT : Ah oui , regarde leur chanson comme elle est belle : le printemps s’engouffre dans ta cuisine, l’été paresse sur mon lit, l’automne monte dans le ciel un air pur, l’hiver pénètre dans le pays des rêves
YY : Et oui , les sensations que procurent les quatre saisons de l’année sont toutes très différentes
XT : C’est vrai, chaque saison ont leur propre particularité.
YY : Quelle est las saison que tu aimes le plus.
XT :Moi, les saisons que je préfère sont le printemps et l’automne.
YY : Ah ! Quelle particularité trouves-tu au printemps ?
XT : À l’arrivée du printemps, la terre renaît, toutes les espèces vivantes renaissent à la vie, partout on ressent une vitalité pleine, les forces vitales comblent chaque lieu., j’aime cette sensation.
YY : Oh !, , je me rappelle un proverbe célèbre qui se rapporte au printemps, il exprime l’idée de l’importance du printemps, c’est le début de l’année.
XT : Ah oui !, je sais ce qu’il dit, l’évaluation de l’année dépend du printemps, l’évaluation de la journée se fait dès l’aube.
YY : Oui ! c’est cette phrase, et pourquoi apprécies-tu aussi l’automne ?
XT : Parce que l’automne est la saison des moissons, la saison, c’est la saison du jaune d’or, aussi appréciable que le printemps, aussi chaude que l’été, aussi fascinante que l’hiver.
YY : eh !, comme cette phrase est belle.
XT : À l’automne, le riz dans les rizières sont murs, les légumes sont poussés, beaucoup de produit agricoles sont murs, les durs travaux des paysans reçoivent finalement leurs fruits, on voit que chaque visage déborde un sourire épanouie, comme cela dilate le cœur.
YY : Ah ! l’automne est la saison des récoltes, cela rend réellement le cœur de l’homme joyeux.
XT : De plus je trouve qu’à l’automne monte dans le ciel un air pur les températures y sont modérées, point de chaleurs accablantes de l’été, point de froid piquant.
YY : Oui ! l’hiver nos tenues vestimentaires nous font ressembler à des pandas géants, l’automne deux morceau d’étoffes fines sont suffisantes, cela est commode.
XT : C’est vrai, l’été pour sortir nous devons prendre une ombrelle, pour éviter d’être anéantie par le soleil, de plus dès que l’on a franchi la porte nous sommes trempés de sueur.
YY : Ce que tu dis, fait que je commence à apprécier l’automne.
(Traduction : jppnew)
缘分yuánfèn:affinité prédestinée 丁dīng:adulte, membre d'une famille, D, 4e des 10 Troncs célestes, dé, cube 橙汁chéng zhī:jus d'orange 涛tāo:grosses vagues, lames 曾经céngjīng:déjà, avoir déjà 猜测cāicè:supposer, conjecturer 竟然jìngrán:contre toute attente, qui eût dit que 唠叨láodao:caqueter, bavard 孝顺xiàoshùn:piété filiale 缘yuán:raison, bord, prédestination 拜bài:adorer, faire une révérence, faire une visite de politesse
丁dīng:adulte, membre d'une famille, D, 4e des 10 Troncs célestes, dé, cube 逼bī:forcer, exiger, contraindre, pousser 考虑kǎolǜ:réfléchir, considérer, délibérer 嫁jià:prendre mari, se marier, marier (sa fille) 趁chèn:profiter de, pendant que 赶快gǎnkuài:en hâte, au plus vite, d'urgence 耳朵ěrduo:oreille 茧jiǎn:cocon, cal 狂kuáng:fou, violent, arrogant, maniaque 轰hōng:boum! 炸zhá / zhà:frire / exploser, faire sauter 亲戚qīnqī:parent 压力yālì:pression, contrainte 催cuī:presser, hâter, activer, stimuler 严重yánzhòng:grave, sérieux, critique 担心dān=xīn:s'inquiéter, inquiétude 归guī:retourner, rentrer, rendre, restituer, (patronyme) 回归huíguī:retourner, rentrer 甚至shènzhì:même, jusqu'à, à tel point que 根深蒂固gēnshēn-dìgù:profondément enraciné 期盼qīpàn:attendre, espérer
A : Yang Yang, comment s’est passé ta rencontre arrangée d’hier ?
B : Ne m’en parle pas. A l’origine je ne suis pas intéressée par ce genre de rendez-vous, si ce n’est que mes parents me forcent à y aller.
A : Tes parents s’inquiètent pour toi !
B : Je ne m’inquiète pas pour moi, je ne sais pas pourquoi ils s’inquiètent.
A : Tu as maintenant 29 ans, tes amis sont déjà mariés et ont des enfants, tu n’as même pas de compagnon, et tes parents ne doivent pas s’inquiéter ? Attends encore et tu deviendras une « fille en trop ».
B : Je pense que ce n’est pas grave, je n’ai que 29 ans. Chaque personne a ses ambitions, je souhaite d’abord avoir une bonne carrière, et ensuite penser au mariage.
A : Les femmes se marient tôt ou tard, tu veux profiter de ta jeunesse, trouve-toi vite un bon parti, marie-toi vite, et ainsi laisser tes parents profiter de leurs vieux jours.
B : J’en ai assez d’entendre ces paroles. Je rentre à la maison pour le Nouvel An, et d’abord voilà le bombardement hystérique de mes parents, puis les intimes qui ne se lassent pas de demander « Tu as un compagnon ? Comment ça tu n’en as pas ? Je vais te présenter quelqu’un, d’accord ? »
A : Cela montre que tout le monde veut ton bien.
B : Je sais, mais cela me met une forte pression, je n’ose pas passer le Nouvel An à la maison, et une fois rentrée je n’ose plus sortir.
A : Oui, ces dernières années la pression exercée pour se marier est très forte.
B : Je suis curieuse, pourquoi tout le monde est si enthousiaste sur le sujet. J’ai un travail, je peux m’occuper de moi-même et n’ai pas besoin d’un homme pour cela, en plus ce n’est pas que je ne marierai pas, c’est juste que je ne veux pas me marier maintenant.
A : Tout le monde s’inquiète du fait que tu sois laissée de côté, que tu ne trouves pas ta moitié, que tu ne sois pas heureuse plus tard. Spécialement tes parents, ils vieillissent, ils espèrent certainement que tu te maries le plus tôt possible, que tu te stabilises, que tu aies quelqu’un qui te chérisse et qui t’aime.
B : Je vis très bien toute seule.
A : Qu’importe ce que tu pourras dire, la place d’une femme est à la maison, le travail et la famille sont très importants. Spécialement pour les femmes, la famille est plus importante que le travail, surtout en Chine, où « L’homme travaille et la femme fait la cuisine » est un concept fermement établi.
B : Chaque personne a ses ambitions, j’espère toujours avoir ma propre carrière, une situation économique stable, et je penserai au mariage.
A : Ha ha, apparemment tes parents devront encore organiser des rencontres arrangées pour toi.
(Traduction : Manon)
羲xī:(patronyme) 戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 唐táng:Tang (dynastie: 618-907), (patronyme) 中华zhōnghuá:Chine 宝库bǎokù:trésor, richesses 瑰guī:(magnifique) 墨mò:encre de Chine, noir 砚yàn:encrier chinois 某mǒu:certain, quelconque, un tel 符号fúhào:signe, symbole, marque 欧ōu:(Europe) 询xún:se renseigner sur 卿qīng:ministre, sire 柳liǔ:saule, (patronyme) 权quán:peser, évaluer, droit, pouvoir, autorité 旭xù:éclat du soleil levant 苏轼Sū Shì:Su Shi (Su Dongpo, poète, calligraphe et homme d'État, 1037-1101) 尊称zūnchēng:donner le titre de, appellation respectueuse 圣shèng:sage, saint, grand maître 可谓kěwèi:on peut dire que 楷书kǎishū:écriture carrée et régulière 隶书lìshū:écriture officielle des Han 篆书zhuànshū:style sigillaire 妙miào:excellent, merveilleux 境界jìngjiè:limite, frontière, état 擅长shàncháng:être expert en 杰出jiéchū:éminent, remarquable 天赋tiānfù:don naturel, talent 异yì:différent, particulier, étrange, autre 禀bǐng:(don) 潜qián:(cacher) 拜bài:adorer, faire une révérence, faire une visite de politesse 誉yù:réputation, renom, louer 童tóng:(enfant) 褒bāo:louer, dire du bien de 沾zhān:mouiller, taché, effleurer 勤qín:diligent, laborieux, actif 竟然jìngrán:contre toute attente, qui eût dit que 废寝忘食fèiqǐnwàngshí:se priver de manger et de dormir, travailler sans trêve ni repos 以致yǐzhì:même, jusqu'à, si bien que 蒜suàn:ail 酱jiàng:assaisonnement au soja fermenté et salé 汁zhī:jus, lait, suc 忍俊rěnjùn:sourire 鹅é:oie 坦tǎn:plat, plan, carrément 腹fù:abdomen, ventre 凭借píngjiè:s'appuyer sur, grâce à 勤奋qínfèn:assidu, appliqué 领域lǐngyù:territoire, domaine 崇拜chóngbài:prôner le culte, adorer, idolâtrer 楷kǎi:écriture normale 模mó / mú:modèle / moule, matrice, forme
Aimes-tu la calligraphie chinoise? En Chine la calligraphie est non seulement le mode d'écriture mais aussi un art traditionnel. Sous la dynastie Tang la calligraphie se répandit au Japon et de nos jours au Japon le mode d'écriture a réellement sa source en Chine. En Chine la calligraphie a une place dans la culture traditionnelle semblable à l'opéra de Pékin, à la peinture, à la poésie qui tous parmi les trésors traditionnels du peuple chinois sont une richesse inestimable. En ce qui concerne la calligraphie nous devons mentionner le pinceau, l'encre, le papier et la pierre à encre (l'encrier) les "quatre trésors du cabinet de travail". Ce sont sont les instruments indispensables de l'art de la calligraphie. En quelque sorte on peut donc dire que "les quatre trésors du cabinet de travail " sont le symbole de la Chine.
Dans l'histoire de la Chine les plus célèbres calligraphes sont: Wang Xizhi, Ouyang Xun, Yan Zhenqing, Liu Gongquan, Zhang Xu, Su Shi... Aujourd'hui nous allons présenter le grand calligraphe Wang Xizhi.
Wang Xizhi eut pour surnom le titre respectueux de "le saint de la calligraphie" (ou le sage) dans l'art de la calligraphie on peut dire que nul ne peut aller plus loin. La calligraphie chinoise comporte cinq styles majeurs, on distingue: 'kaishu' style régulier, 'xingshu' style demi-cursif, 'caoshu' style cursif ou de l'herbe, 'lishu' écriture des scribes et 'zuanshu' style sigillaire, dans ces différents styles Wang Xizhi a atteint le plus haut niveau de l'excellence mais il était particulièrement expert dans le style 'xingshu', il a le grand renom d'être le premier calligraphe 'xingshu' de par le monde.
Ce qui le rend remarquable est que d'une part son talent fut inné et que d'autre part il s'adonnait à un travail acharné mais aussi qu'il avait énormément de relations. La légende raconte qu'à 5 ou 6 ans Wang Xizhi eut pour maître la très célèbre calligraphe "Dame Wei" et qu'il étudia avec assiduité, à 7, 8 ans il était déjà un calligraphe expert très célèbre dans sa région où il avait acquis la réputation d'enfant prodige. Wang Xizhi ne tirait aucune fierté des louanges de tous, au contraire cela le conduisait à travailler avec encore plus d'ardeur et de persévérance jusqu'à en oublier le boire et le manger( lit. le dormir et le manger). Un jour que Wang Xizhi s'exerçait avec acharnement il en oublia l'heure du repas de midi, un assistant lui offrit mantou (petit pain cuit à la vapeur) et sauce soja. Quelques instants plus tard sa mère venant le prier de prendre son repas le découvrit d'une main écrivant et de l'autre portant à sa bouche un mantou imbibé d'encre, elle ne put s'empêcher de rire, Wang Xizhi tout heureux déclara: "la sauce soja est très bonne aujourd'hui!" c'est vraiment le légendaire "travailler dans la souffrance, faire encre de nourriture".
A propos de Wang Xizhi il y a beaucoup d'anecdotes, "rumusanfen" avoir une calligraphie vigoureuse comme si elle était gravée dans le bois, "shuchenghuanbaie" l'écriture devient l'oie blanche ( présence de la chose dans le sinogramme qui l'écrit) , "tanfu dongchuang" le négligé de l'aile est ( anecdote narrant le choix de Xi Jian de prendre Wang Xizhi pour gendre, toutes ces anecdotes ont un rapport avec lui.
En s'appuyant sur ses aptitudes innées et sur son travail Wang Xizhi a obtenu dans le domaine de la calligraphie d'extraordinaires résultats, il est devenu pour les générations suivantes le Maître éminent et le modèle pour étudier.
(Traduction : Martine Chardayre)
戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 涛tāo:grosses vagues, lames 酱jiàng:assaisonnement au soja fermenté et salé 饮料yǐnliào:boisson 甚至shènzhì:même, jusqu'à, à tel point que 缺quē:manquer, faire défaut, endommager, imparfait 所谓suǒwèi:soi-disant 琴qín:luth, instrument à corde ou à clavier 棋qí:jeu d'échecs 盛誉shèngyù:célébrité, grande réputation 沏茶qī chá:infuser du thé 敬jìng:respecter, respectueusement, hommage, offrir avec respect 礼仪lǐyì:étiquette, protocole 泡pào:bulle, écume, ampoule, tremper, macérer, infuser, baigner, s'attarder 饮yǐn:boire 乌龙茶wūlóngchá:thé wulong, thé du dragon noir 普洱茶pǔ'ěrchá:thé de Pu'er 峰fēng:pic, cime, sommet 洞庭Dòngtíng:(lac) 碧螺春Bìluóchūn:Biluochun (thé vert) 安溪Ānxī:Anxi (Fujian) 盒hé:boîte 哦ó / ò:oh! [exclamation de doute / compréhension] 巷xiàng / hàng:ruelle 周末zhōumò:fin de semaine, weekend
Xin Chou: Yang Yang, aujourd'hui j'ai pris d'un livre une phrase qui dit que lorsque l'on aborde le peuple chinois il y a 7 choses à considérer, c'est à dire le combustible, le riz, l'huile, le sel, la sauce de soja, le vinaigre, et le thé. Ce que je ne comprends pas est que le thé est une boisson mais comment alors peut-il avoir une position aussi importante pour le peuple chinois?
Yang Yang : Ha!Ha! Xin Chou. Si tu parles ainsi c'est que tu n'y connais rien. Le thé en Chine n'est pas seulement une boisson, c'est aussi un rituel, jusqu'à devenir une culture, il a pris dans la vie des chinois une part irremplaçable. Le thé est non seulement très important pour le peuple chinois, il est de plus devenu dans sa culture quelque chose dont elle ne peut se passer. Il en est de même pour le Qin, le jeu d'échec, la calligraphie, la peinture, le vin, la poésie. Lorsque l'on parle de coutumes culturelles chinoises, manquer de parler du thé est absolument impossible.
Xin Chou: Ainsi le thé est pour la Chine non seulement une sorte de boisson, c'est aussi une forme de culture.
Yang Yang: c'est vrai, la Chine est la patrie d'origine du thé, la découverte et l'usage du thé ont une histoire de déjà 4 à 5000 ans. L'art du thé en Chine, la voie du thé jouissent d'une grande réputation dans le monde entier. Infuser le thé, servir le thé est un cérémonial d'accueil de ses hôtes. S'asseoir dans une maison de thé, les réunions de discussion autour du thé sont ainsi un aspect de la vie sociale. C'est pourquoi l'on dit une petite tasse de thé est comme une grande porte qui s'ouvre. Pour parler de la préparation du thé, des feuilles, du service à thé jusqu'à l'eau qui sera utilisée tout cela est très subtil. Boire du thé n'est pas équivalent à ce que nous buvons habituellement, c'est un produit de goût subtil, de savoir de connaisseur.
Xin Chou: Ainsi cette petite chose est tellement raffinée, veux -tu bien concrètement me présenter quelques sortes des plus célèbres thés chinois.
Yang Yang: les thés les plus importants sont le thé vert, le thé rouge, le wu long, le thé jaune et le thé noir. On peut dire que tous ces thés quant à la fabrication, la qualité ont chacun leur longue histoire. Comme le thé Long Jing du lac Xi Hu qui appartient aux thé
s verts, le tie guan yin qui appartient au Wu Long, ou le Pu Er du Yun Nan qui appartient aux thés noirs. Le Long Jing du lac de l'Ouest, le Huang Shan du pic Mao, le printemps Bi Luo de Dong Ting, le Tie Guan Yin ruisseau paisible sont les thés chinois les plus célèbres, ils sont nommés les quatre thés les plus fameux. Lorsque vous allez rendre visite en Chine à des amis ou à des parents apporter une boîte de thé est un choix tout à fait appréciable.
Xin Chou: Ainsi le thé est tellement bien accueilli en Chine, il n'est pas étonnant qu'on trouve sur rues et boulevards autant de maison de thé. J'ai une suggestion, ce week-end nous irons ensemble boire du thé dans une maison de thé, nous dégusterons ensemble et deviendrons un peu mieux connaisseur.
(Traduction : Didebro)
#1360 鱼和熊掌不可兼得【丁】
On ne peut pas attraper un poisson et un ours en même temps
兼jiān:cumuler, double, en même temps 丁dīng:adulte, membre d'une famille, D, 4e des 10 Troncs célestes, dé, cube 桂林Guìlín:(ville, 广西) 阳朔Yángshuò:(ville, 广西) 陶醉táozuì:s'enivrer, se griser 甲jiǎ:de premier ordre, A, carapace, cuirasse, ongle, 1er des 10 Troncs célestes 估计gūjì:estimer, estimation 仓促cāngcù:à la hâte 挑tiāo / tiǎo:choisir, trier, porter avec une palanche / lever, attiser 攻略gōnglüè:guide stratégique, itinéraire 拜托bàituō:ayez l'obligeance de
武术wǔshù:boxe chinoise, arts martiaux 丁dīng:adulte, membre d'une famille, D, 4e des 10 Troncs célestes, dé, cube 涛tāo:grosses vagues, lames 棒bàng:bâton, barre, gourdin, bon, fort, chic, épatant, formidable 哎āi:Oh! 拳打脚踢quándǎ-jiǎotī:rouer de coups 侮辱wǔrǔ:insulter, outrager, humilier 项目xiàngmù:article, point, projet 优秀yōuxiù:éminent 遗产yíchǎn:testament, patrimoine 博大精深bó dà jīng shēn:avoir des connaissances vastes et profondes 太极拳tàijíquán:boxe chinoise, boxe des ombres, taichi 勤qín:diligent, laborieux, actif 谦虚qiānxū:modeste 拜bài:adorer, faire une révérence, faire une visite de politesse 徒弟túdi:apprenti
Xin Tao: Demain c'est vendredi, c'est super!
Yang Yang: En quoi est le vendredi super?
X: Le vendredi il y a ma favorite à la classe de culture physique.
Y: Oh? Est-ce que tu aimes ta classe de culture physique?
X: C'est vrai. Ce semestre on enseinge les arts martiaux à la classe de culture physique. C'est justement ma passion.
Y: Xiao Tao, vous pratiquez les arts martiaux depuis ton enfance, n'est-ce pas? Après tant d'années , est-ce enfin que tu en as marre?
X: J'aime ça vraiment, ce ne sera pas ennuyeux non plus après de nombreuses années.
Y: Hé, je suis complètement ignorant des arts martiaux. Je me sens juste à donner des coups de pied.
X: Tu veux simplement insulter les arts martiaux. Les arts martiaux de Chine sont traditionnellement au programme de culture physique. C'est un héritage culturel national remarquable. Les arts martiaux sont d'une érudition à la fois vaste et approfondie. Alors pourquoi dire que ce n'est que donner des coups de pied.
Y: J'ai eu tort, j'ai eu tort. Oui, Xin Tao, j'ai entendu dire que ton taichi est excellent. Et que tu as participé au concours de taichi au nom de notre école.
X: J'ai appris mon taichi avec mon grand-père. Parce que je m'entrâine avec acharnement, alors il semble que je suis simplement plus qualifié qu'une personne ordinaire.
Y: T'es vraiment humble. Je te reconnais pour maître. Accepte-moi comme élève?
X: Je ne peux pas le faire. Je n'accepte pas facilement des apprentis, surtout des femmes apprenties.
(Traduction : Benchannevy)
#1369 北京公厕新标准:苍蝇不能超过两只【戊】
Nouvelle réglementation pour les toilettes pékinoises : Pas plus de deux mouches permises
苍蝇cāngying:mouche 戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 改善gǎishàn:améliorer 末mò:fin, dernier, extrémité, secondaire, poudre 轨道guǐdào:voie, orbite, trajectoire, bonne voie 整洁zhěngjié:propre, en ordre, soigné 有序yǒuxù:ordonné, successif 消毒xiāodú:désinfecter 洁jié:propre, pur, net 项xiàng:[documents, travaux de construction, élément d'un tout, article, paragraphe] 控制kòngzhì:dominer, contrôler, maîtriser 废fèi:abandonner, hors d'usage, annuler, périmer 弃qì:abandonner, rejeter 停滞tíngzhì:stagner, être au point mort 臭味chòuwèi:mauvaise odeur, puanteur 瞻zhān:regarder vers le haut 设施shèshī:installation, institution 损坏sǔnhuài:endommager, porter atteinte 维修wéixiū:entretenir, réparer 项目xiàngmù:article, point, projet 立即lìjí:sur-le-champ 期限qīxiàn:délai 位置wèizhi:place, position
核桃hétao:noix 丁dīng:adulte, membre d'une famille, D, 4e des 10 Troncs célestes, dé, cube 涛tāo:grosses vagues, lames 压力yālì:pression, contrainte 熬夜áoyè:veiller tard, passer la nuit debout 可怜kělián:pitoyable, pauvre, avoir pitié de 劳逸结合láoyìjiéhé:combiner travail et loisir de façon harmonieuse 细胞xìbāo:cellule 阵亡zhènwáng:mourir sur le champ de bataille 俗话súhuà:locution populaire 啥shà:quoi 凤fèng:phénix 爪zhǎo / zhuǎ:griffe, serre, (clé 87) / (patte) 依据yījù:selon, d'après, fondement 盲目mángmù:à l'aveuglette
#1392 2012年新白领标准【戊】
Les nouvelles normes pour être considéré comme col blanc en 2012
戊wù:le 5e des 10 Troncs célestes 羡慕xiànmù:envier 引起yǐnqǐ:provoquer, inciter, susciter, donner lieu 项xiàng:[documents, travaux de construction, élément d'un tout, article, paragraphe] 月薪yuèxīn:salaire mensuel 局限júxiàn:limiter, borner 趋势qūshì:tendance, courant 闲暇xiánxiá:temps libre, loisir 娱乐yúlè:se divertir, s'amuser, divertissement 低碳dītàn:faible teneur en carbone 时尚shíshàng:mode, vogue 谐xié:arrangé, réglé 蛮mán:sauvage, brutal, très 追求zhuīqiú:rechercher, poursuivre, courtiser
Les cols blancs forment une classe enviée. Mais à partir de 2012, pourra-t-on toujours les qualifier de « cols blancs »? Puisque l’on vient de publier les dix nouvelles normes pour être considéré comme col blanc, pourquoi me pas imaginer les dix normes qui font les « cols noirs »?
丁dīng:adulte, membre d'une famille, D, 4e des 10 Troncs célestes, dé, cube 涛tāo:grosses vagues, lames 荷兰Hélán:Hollande 熬夜áoyè:veiller tard, passer la nuit debout 娃wá:bébé, enfant 啃kěn:ronger, mordre, dévorer 粥zhōu:bouillie 呵hē:souffler, hi hi! 仁rén:bienveillant 兄xiōng:frère aîné 籍jí:livre, lieu d'origine, naturalisé 健壮jiànzhuàng:robuste, vigoureux 估计gūjì:estimer, estimation 弱ruò:faible, impuissant, chétif 曾经céngjīng:déjà, avoir déjà 美丽měilì:beau 丽lì:beau 典型diǎnxíng:modèle, exemple, typique 干脆gāncuì:net, sans détour, carrément 雷锋Léi Fēng:Lei Feng (héros du Parti communiste, 1940-1962) 家喻户晓jiāyù-hùxiǎo:être connu de tous 贯guàn:traverser, continu, collier de sapèques 诸葛亮Zhū Gěliàng:Zhu Geliang (stratège de l'époque des Trois royaumes), homme avisé 朗朗上口lǎnglǎngshàngkǒu:qui sonne bien, accrocheur 称呼chēnghu:appeler, appellation 显然xiǎnrán:évidemment, manifestement 吊diào:suspendre, pendre, monter ou descendre avec une corde 坠zhuì:faire une chute, courber, pendants 火爆huǒbào:irritable 便捷biànjié:pratique, commode
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